mercredi 26 décembre 2012

Derrière le livre le fou ... Derrière le fou la sagesse ... ou l'inverse !



Pas facile de trouver un sujet de fin d'année ... Evidemment j'aurais pu vous entretenir des bienfaits du capitalisme en bibliophilie, du bonheur qu'il a d'être riche et en bonne santé plutôt que pauvre et malade, aussi j'aurais mille fois pu vous dire que la crise c'est pour 2013 et que rien ni personne ne changera le monde qui continue de tourner dans le même sens depuis le 21 décembre dernier. J'aurais tout aussi bien pu vous dire les premiers seront les derniers (Mathieu, 20) ou que rien ne sert de courir mais qu'il faut savoir partir à point. Ou que si ça continue, il faudra que ça cesse. Enfin, vous voyez, ce genre de billevesées qu'on nous sert à longueur d'ondes sonores et visuelles ...

Alors plutôt que tout cela, je ne vous dirais qu'un seul mot : Curiosez ! En 2013 plus que jamais, votre curiosité sera votre meilleure alliée. Puisqu'ici on parle chasse aux livres, Chassez ! Mais chassez la fleur au fusil. L'esprit volage. Rien de plus désagréable que ces chasseurs pointilleux et guindés qui donnent au gibier la saveur du carton pâte.

Pourquoi cette image en tête de ce billet d'étrennes ? Parce qu'elle me plait. Parce qu'elle me parle. Parce que j'espère qu'elle vous parle autant qu'à moi. Parce que si elle ne vous parle pas au moins j'espère qu'elle vous fera cogiter. La sagesse est dans les livres. Le fou se cache derrière le livre. Marottes et grelots au sol. Ainsi va le monde. Non ? Pensez-y, cela a au moins le mérite de faire réfléchir sur le sens qu'on donne aux choses et aux êtres.

Cette eau-forte de Jules Chevrier se trouve dans le volume Les Amoureux du Livre (Paris, A. Claudin, 1877).

Je conclurai cette année 2012 par une sentence de Bussy-Rabutin à ses enfants (1694) : "Il n'y a rien de plus malheureux que le bonheur des gens qui vivent au gré de leurs passions."

Je vous laisse juge de la véracité de cette déclaration d'un autre siècle que le nôtre ...

Bonnes fêtes,
Bertrand Bibliomane moderne

samedi 15 décembre 2012

Aller à la dernière vente Berès avec 13 euros en poche ... et repartir avec un ... bout de tissu (histoire sans parole)




Heureusement le ridicule ne tue pas ... il paraîtrait même qu'il permet de vivre très vieux.

Bonne nuit,
Bertrand Bibliomane moderne

jeudi 13 décembre 2012

Pour celles et ceux qui aiment les belles histoires de beaux vieux livres, pour les bibliophiles ou simplement les curieux, une nouvelle adresse à retenir : http://histoire-bibliophilie.blogspot.fr/


Pour celles et ceux qui aiment les belles histoires de beaux vieux livres, pour les bibliophiles ou simplement les curieux, une nouvelle adresse à retenir : http://histoire-bibliophilie.blogspot.fr/

Bonne route l'ami Bibliomanographe !

A suivre !

Bonne soirée,
Bertrand Bibliomane moderne

lundi 10 décembre 2012

Actualité du livre ancien, rare et de collection : la septième vente Berès et divers (décembre 2012). Ces bibliothèques qui font rêver les collectionneurs.




Depuis dix ans, le marché de la bibliophilie est porté par la vente de collections d'exception. Enquête.

« Pierre Berès a comme transformé une fois pour toutes en une savante alchimie, appelée goût, cette masse de livres en apparence indistincte », expliquait l'expert Jean-Baptiste de Proyart, en 2005, lors de l'inauguration de la vente fleuve du fonds du célèbre libraire. Pierre Berès avait lui-même annoncé l'événement. La septième et ultime vacation en son nom, organisée les 12 et 13 décembre à Paris chez Christie's, intervient alors que d'autres personnalités se séparent de leur prestigieuse bibliothèque. Jeudi, c'est un ensemble exceptionnel de livres Art déco réunis par l'un de ses meilleurs spécialistes, Félix Marcilhac, qui étaient dispersés par Binoche et Giquello, à Drouot. Il y a quelques mois, c'était la bibliothèque surréaliste du libraire-galeriste niçois Jacques Matarasso qui, à 95 ans, avait décidé pour la troisième et dernière fois, de confier ses trésors à la maison Alde.

Ces dix dernières années, alimenté par d'importantes collections, le marché de la bibliophilie a explosé. Chaque saison a été marquée par des ventes mémorables de grands amateurs : celle de Pierre Leroy (3,1 millions d'euros, en 2002, chez Sotheby's), Gwenn-Aël Bolloré (1,6 M€, 2002, chez Sotheby's), Daniel Filipacchi (5,9 M€ en 2004 et 5,3 M€ en 2005 chez Christie's), Charles Hayoit (1,3 M€, en 2005, chez Sotheby's). Les vendeurs sont le plus souvent les collectionneurs mêmes. Comme Pierre Berès, Jacques Matarasso, Pierre Leroy ou Daniel Filipacchi, ils ont préféré disperser leur collection en vente publique plutôt que de les transmettre à des héritiers qui n'en apprécient pas autant la valeur. Certains ont d'autres motivations. Dominique de Villepin, amateur éclairé, a vendu son bel ensemble de livres sur Napoléon chez Pierre Bergé pour se lancer dans une autre entreprise.

Un monde secret et discret

« C'est un goût très français de collectionner des livres », note François de Ricqlès, président de Christie's France. La plupart des collections ont été constituées à partir des années 1950-1960, comme celle de James Ortiz Patino dont la seconde partie avait totalisé plus de 3,5 millions de livres en 1998, chez Sotheby's à Londres.

Peut-on encore composer de telles bibliothèques ? Pour le marchand et expert Jean-Baptiste de Proyart, « il y aura toujours de très grandes ventes de livres. Le marché est très solide, très établi et international ». Anne Helbronn, vice-présidente de Sotheby's France et directrice du département livres et manuscrits, est plus prudente: « Aujourd'hui, dit-elle, il faut des moyens énormes. Autrefois, on pouvait acheter des livres avec des envois autographes. Celui des Fleurs du mal adressé par Baudelaire à Narcisse Ancelle s'est envolé en 2009, à Drouot, à 775.000 euros. Trois ans auparavant, un précédent exemplaire, adressé à Delacroix, était parti à seulement 360.000 euros. »

Mais «les livres rares ont toujours valu beaucoup d'argent!», estime pour sa part Jean-Claude Vrain, libraire et expert de la vente de succession Pierre Berès chez Christie's. Les bibliophiles s'intéressent aussi bien aux textes qu'à leur contexte. « Il faut être très riche et avoir le goût de l'écrit, insiste Jean-Claude Vrain. C'est un monde secret et discret. Il faut s'adresser aux bonnes portes, qui ne sont pas forcément les salles des ventes. » Souvent, libraires et collectionneurs « fusionnent » dans leur quête du livre rare. Dans les salles de ventes, les premiers lèvent la main au profit des seconds. Ainsi Jean-Claude Vrain participe-t-il à la collection du bibliophile « de toujours » Jean Bonnat.

Reste que face à l'avalanche des records, tel celui du Manifeste du surréalisme d'André Breton provenant de la collection de Simone Collinet, adjugé 3,6 M€, en 2008, chez Sotheby's, il est de plus en plus difficile d'acquérir à bon prix des grands manuscrits littéraires. On ne devrait pas revoir de sitôt non plus des ventes fleuves comme celle de la bibliothèque de l'industriel et collectionneur Jacques Guérin, qui avait fait l'objet de huit dispersions sous le marteau de l'étude Ader-Picard-Tajan, dans les années 1980-1990. En France, les prochaines grandes bibliothèques attendues sont celles de Jean Bonnat, qui possède l'une des plus grandes collections de dessins anciens. Mais aussi celle de Pierre Bergé, qui a un amour particulier pour Flaubert, notamment une édition originale de Madame Bovary dédicacée à Victor Hugo

mardi 4 décembre 2012

Identification d'une lithographie ... curieuse ...


Lithographie

Dimensions de la feuille : 28,5 x 19 cm
Dimensions du dessin : 16 x 12 cm


Le Bibliomane moderne serait curieux de savoir qui a bien pu dessiner cette illustration ? Il s'agit d'une lithographie et non d'une reproduction photo-mécanique. Artiste ? Date ? Livre ?

Merci d'avance pour vos lumières phalanstériennes !

Bonne soirée,

Bertrand
Bibliomane moderne

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